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Réponse à « Préhistoire du futur » : sur les sentiers de l’horizon d’avenir
Une boîte à outils confuse à s’approprier « J’invite le lecteur, archéologue ou non, à s’interroger sur les interdits imaginaires qui bloquent son épanouissement ». Voici la synthèse des impressions et des remarques d’une partie de la rédaction à propos de Préhistoire du futur. Archéologies intempestives du territoire
Misères de l’archéologie
Rien ne peut mieux prouver l’urgence d’un sursaut des vitalités que le gaspillage humain dont notre collectivité (des membres d’associations aux archéologues du préventif, en passant les chercheur.euses) est victime, avec son nombre toujours croissant de travailleurs.euses lassé.e.s, épuisé.e.s, dégouté.e.s et finalement démissionnaires. Il y a le manque de sens (un comble pour notre profession de passionnés) et le sentiment de dépossession des finalités du geste de l’archéologue : «À force d’avoir l’impression de purger des sites pour la construction, plutôt que de faire de l’archéologie pour de l’archéologie, on en vient à perdre parfois le sens de nos missions, à ne plus savoir pourquoi on travaille».